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Le Cercle Médiéval en police de caractère adaptée


la radiesthésie

Recherches des sources

Faisons un peu de géologie

La géologie a eu, comme la radiesthésie, ses heures difficiles. N'a-t-on pas, jusque la fin du XIXe siècle, pris les géologues pour d'inoffensifs maniaques ! Un dessin de Töpffer dans les Nouvelles genevoises en fait suffisamment état.

Or, on sait maintenant que la géologie sert à quelque chose.

Le géologue jouit, dans le public, de la considération (et celle-ci commence à s'attacher aux sourciers).

Il est l'homme qui connaît les pierres, il sait les interroger, il sait, si je puis dire, flairer la présence des matériaux utiles, eau, charbon, pétrole, minerais métalliques, etc. Mais le géologue, quoi qu'il dise ! aurait des résultats encore plus probants s'il connaissait la radiesthésie en application, car il pourrait déceler sans forages les matières qu'il désire trouver, chose qu'il ne peut faire que rarement.

Dans les recherches géologiques, les forages sont effectués sur des probabilités ; le résultat n'est en somme que celui imposé par une théorie qui, dans bien des cas, a fait faillite.

Si de nombreux forages de l'espèce n'ont rien donné, on n'a certes pas porté le discrédit sur les géologues. Pourquoi, dès lors, veut-on obliger la radiesthésie à obtenir 100 % de succès ?

Pour faire une recherche géologique, même au pendule; il est bon de connaître la composition du sous-sol. C'est pourquoi un géologue, sachant manier le pendule, aura toutes les chances de réussite avec lui.

Ne perdons pas de vue que la radiesthésie est le complément d'une science dite « officielle » et que l'opérateur doit toujours, quel que soit le domaine à prospecter, avoir une certaine connaissance de la science connexe.

Que rencontrons-nous en sous-sol ?

Sans vous donner des notions de géologie, je vous indiquerai seulement la nature de certains rochers.
Il y a tout d'abord trois grandes sortes de roches :
Les roches éruptives ;
Les roches volcaniques ;
Les roches sédimentaires.
Les roches sédimentaires étant celles qui intéressent surtout l'hydrologie, nous ne donnerons que la description de ces roches ainsi que leurs subdivisions. Les roches sédimentaires comprennent :

Les roches siliceuses
Sables. Graviers. Grès. Silex. Poudingues (ceux-ci sont des formations de cailloux siliceux).

Les roches argileuses
Argile. Schiste. Marne.

Les roches calcaires
Pierre calcaire. Marbres. Albâtre. Conglomérats (formés par des fragments de calcaire). Dolomies.

Dans ces trois subdivisions des roches sédimentaires, ce sont surtout les roches siliceuses qui retiendront notre attention, car ce sont ces roches qui permettent le plus aisément d'y déceler l'eau.

Nous étudierons les différentes structures telles qu'elles peuvent se présenter, ainsi que les indices ou procédés qui faciliteront la recherche.

Des structures ou formations

Monoclinal ou synclinal.

Se composent de strates allant vers une seule et même inclinaison (fig. 7).

Structure monoclinale ou synclinale.

Figure 7

Anticlinal.

Se composent de strates relevées en voûte présentant une légère cassure au centre, provoquant des versants des deux côtés (fig. 8).

Structure anticlinale.

Figure 8

Synclinal.

Se composent de strates donnant naissance à une vallée par un affaissement (fig. 9).

Structure synclinale

Figure 9

Strates concordantes.

C'est-à-dire couches superposées de terrains différents placées toutes dans le même sens, composées de terrains perméables et imperméables.

Nous pouvons rencontrer une couche de terre meublé et perméable, une couche de terrain plus dur, une nouvelle couche de terrain facile, une couche de terrain perméable, puis de terrain dur et enfin une formation d'eau.

Très souvent, ces terrains présentent des formations d'eau superposées et séparées par les couches géologiques différentes.

Très souvent, en effectuant un forage, on augmente le débit dans des proportions considérables (fig. 10).

Strates concordantes

Figure 10

Strates discordantes.

Mauvaise formation géologique laissant peu de chance de capter l'eau, car très souvent on rencontre des strates verticales conduisant les eaux à de très grandes profondeurs (fig. 11).

Strates discordantes

Figure 11

Monoclinal avec faille.

Cette formation est très importante au point de vue hydrologique. La recherche de l'eau est très facile à condition de déterminer les bords de la faille. Seulement les eaux rencontrées seront souvent de nature douteuse et peu potables (fig. 12).

Formation monoclinale avec faille

Figure 12

Vous constaterez, de ces diverses formations, que le radiesthésiste devra s'inspirer des couches géologiques avant de commencer les recherches de captage, l'étude du sous-sol étant d'une valeur très importante.

Précautions à prendre

Très souvent, au cours des travaux de sondage, ceux-ci sont abandonnés dès que la roche devient dure et très difficile à traverser. C'est très souvent une erreur, car sous cette roche se trouve l'eau convoitée.

Il faut être très prudent dans vos indications de profondeur et de débit. Augmentez toujours le nombre de mètres à foncer. C'est ainsi que, déterminant 8 mètres, vous annoncerez 8 m 80 à 9 mètres, soit une majoration d'environ 10 pour cent. Pourquoi ? Parce que, si vous avez annoncé l'eau pour 8 mètres, l'ouvrier occupé au creusage commencera à se désespérer de la trouver s'il ne rencontre pas des indices vers 7 mètres.

Quant au débit, contentez-vous d'un débit de 500 litres par 24 heures pour un particulier ; et même si vous constatez un débit supérieur alors qu'il n'est pas indispensable, ne l'annoncez pas ; plus tard, quand vous aurez une bonne formation, vous pourrez vous permettre beaucoup.

Niveau hydrostatique

C'est la rencontre de ce niveau qui signale aux sondeurs la présence d'eau souterraine en mouvement. Le niveau hydrostatique ne suit pas exactement le niveau du sol mais il en profile les principales sinuosités. Il a une très grande importance.

Nous retrouverons par ce niveau les différents endroits et principalement des terrains tout à fait heureux pour la prospection des eaux.

Vous trouverez certaines nappes dont l'existence dépendra de beaucoup de choses et elles seront sujettes à des différences de niveau qui correspondront à des différences de températures, grandes chaleurs, sécheresses, etc.

On a remarqué qu'en Belgique le niveau hydrostatique enregistre chaque année une différence qui, par les plus grandes sécheresses, se chiffre à 2 m 20.

Or, il faut prendre ce qui précède en considération. Par exemple, les mois de mars et avril ne sont pas des mois favorables pour la prospection des eaux, car il suffira en général de creuser à une faible profondeur pour en trouver. Il se pourrait donc, qu'ayant creusé un puits sans avoir tenu compte des écarts du niveau hydrostatique, une baisse des eaux se produise mettant le puits à sec. On rechercherait alors la cause qui aurait pu produire cette baisse alors qu'il ne faudrait l'attribuer qu'à la saison défavorable et au manque de prévoyance de celui qui a fait creuser.

Mais comment reconnaître la nature du terrain par aspect extérieur ou par la végétation ?

Les sols granitiques sont dénudés et presque toujours stériles ; ils sont découpés par un grand nombre de petites vallées.

En général, on y trouve des châtaigniers, chênes-lièges, pins maritimes.

Comme plantes de friches : le genêt à balai, la bruyère, la digitale pourprée, la fougère aigle, l'anémone jaune, l'ajonc, etc.

Sur les sols simplement humides, on rencontre des joncs, des carex, des prêles, etc. S'ils sont tourbeux, ils sont caractérisés par la plante spéciale, la houque laineuse.

Sur les terrains argileux, on rencontre : peupliers, frênes, ormes, aubépines, coudriers (noisetiers), et les plantes telles que : pas-d'âne, sureau hièble, chicorée sauvage, renoncule à tête d'or, ortie jaune.

Comment reconnaît-on un terrain perméable par la végétation ?

Dans un terrain calcareux, le chêne ordinaire, le hêtre, le pin d'Alep, le tilleul, le faux ébénier, le cornouiller mâle, le cerisier de Sainte-Lucie, le mahoma à feuille de houx, le buis, l'épine vinette, etc., croissent très bien.

Les plantes telles que les chardons, la gentiane, les coquelicots, l'ellébore petite, la digitale jaune, la carotte sauvage, l'ail jaune y croissent également.

Plus la végétation est touffue, fraîche et verdoyante, plus les eaux souterraines sont rapprochées du sol.

La recherche par les accidents topographiques

Si le terrain est plat, peu accidenté et montre peu de ruisseaux, c'est l'indice qu'il est perméable.

Cette remarque simple des terrains a son importance au point de vue hydrologique pour celui qui projette d'étudier une recherche d'eau car dans le premier cas les eaux se trouvent à peu de profondeur tandis que dans le second cas, on ne pourra les atteindre qu'après avoir traversé toute la couche imperméable.

C'est pour cela que nous ferons l'étude des terrains que l'on rencontre ordinairement afin de déterminer au pendule ou à la baguette la nature du sol entre les couches géologiques et le niveau du sol.

Donc, résumons :

Dans les régions où les ruisseaux et les eaux stagnantes sont rares, il existe dans le sous-sol de nombreuses sources abondantes et peu profondes.

Dans les régions où les ruisseaux et cours d'eau abondent, dans les vallées, les eaux souterraines sont rares et, en tous cas, ne se rencontrent qu'à de grandes profondeurs.

Origine des eaux souterraines

Tous les vides qui se trouvent en sous-sol ont une tendance à se remplir d'eau.

Depuis les temps les plus reculés, on a toujours fait des puits ou des galeries horizontales pour capter les eaux. Plus récemment, par les données géologiques, on a creusé des puits artésiens, mais le succès de ces puits a contribué à enraciner la notion inexacte de nappes aquifères homogènes et continues, assimilables à des surfaces mathématiques.

La circulation des eaux se fait uniquement par des vides plus ou moins grands, plus près l'un de l'autre dans des strates sableuses, et plus éloignes dans du calcaire.

Les sources provenant de terrain calcaire sont plus abondantes par suite du vide plus grand, mais de bien moins bonne qualité, parce qu'elles restent plus aisément contaminées.

Ce que l'on connaît des sources souterraines n'est pas le tiers de ce que l'on ne connaît pas. Les eaux circulant dans un anticlinal sont dites hypogées. Elles sont très saines parce que très filtrées.

Les eaux circulant dans un synclinal, ou phréatiques, sont peu filtrées et leur potabilité laisse parfois à désirer.

La formation d'une source est l'endroit où un courant arrive au jour.
Une source filonienne sort de terre en venant d'une très grande profondeur.
Une source est dite intermittente quand elle ne coule qu'à des espaces de temps indéterminés.
Attention, en recherchant les eaux, à la terre mouillée, aux sables humides, aux drains et surtout au désir de trouver de l'eau.

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