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la radiesthésie
Le colorimètre Bonhomme (1)
Une méthode très intéressante est sans contredit celle de M. Bonhomme concernant son colorimètre.
Celui-ci est formé d’un demi-disque en matière neutre tel que l’ébonite ou carton teint en noir mat.
Dans ce demi-disque se trouvent forés 14 trous dont 13 placés à 15° l'un de l'autre et le quatorzième au centre de la ligne de base du demi-cercle. Dans ces trous l'on introduit des petits tubes en verre colorés de teintes répondant à un champ bien déterminé. Cet écran, appelé colorimètre Bonhomme, permet la détermination avec les différentes imprégnations microbiennes ou autres.
Pour effectuer un diagnostic au moyen de cet appareil, l'opérateur se place face au nord magnétique et dispose devant lui le colorimètre, le point noir au nord et le point blanc extérieur à l'est. Plaçant son pendule réglé au centre sur le point blanc, il obtient l'arrêt complet suivi d'un battement en direction du vert 285 degrés.
La même réaction (battement vers le vert) se produira si le témoin tenu dans la main gauche est exempt d'imprégnation.
Un battement vers une autre teinte marque un cas d'imprégnation. Dès lors, l'opérateur touche la poudre d'organe témoin de l'organe malade ou dans la trousse thérapeutique le remède optimum, le battement vers le vert se rétablit.
Il semblerait donc que le rétablissement de l'oscillation vers le vert indique une syntonisation parfaite.
Quelle est la nature de l'imprégnation microbienne ? Le pendule marque donc une oscillation vers une teinte particulière spécifique autre que le vert. Chaque fois que l'opérateur touche une imprégnation microbienne quelconque, la non-résonance est indiquée par une giration du pendule ; mais, dès que le témoin et l'imprégnation sont en syntonie, le battement vers la teinte particulière se rétablit fortement amplifiée.
Ayant un témoin masculin en main, l'opérateur obtiendra un battement secondaire vers l'orange et pour le témoin féminin vers le violet. Cette méthode, quoique nouvelle, j'ai pu maintes fois l'expérimenter ainsi qu'un grand nombre d'élèves, II est même très curieux d'effectuer l'expérience suivante : vous demandez à une personne non avertie de choisir une couleur qui lui plaît sur l'écran : chose extraordinaire, la personne choisira toujours la couleur convenant à son état de santé ou indiquant un organe déficient.
Les couleurs correspondent aux longueurs d'ondes de Lesourd :
| Le brun goudron : | 270 degrés | correspond au champ | 51 |
| Le vert : | 285 | " | 80 |
| Le jaune : | 300 | " | 5/75 |
| L'orange : | 315 | " | 55 |
| Le rouge : | 330 | " | 25 |
| L'indigo : | 345 | " | 68 |
| Le noir : | 360 | " | 00 |
| Le bleu : | 15 | " | 62 |
| Le lilas : | 30 | " | 19 |
| Le violet : | 45 | " | 13 |
| Le vert bleu : | 60 | " | 72 |
| Le bleu vert : | 75 | " | 78 |
| Le blanc | 90 | " | 200 |
II existe également (ceci à titre indicatif) un tableau donnant les couleurs ainsi que les maladies ou organes avec lesquels elles syntonisent.
- Pour le dessin du colorimètre, se reporter à mon ouvrage Mes méthodes, page 90.
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