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Le Cercle Médiéval en police de caractère adaptée


la radiesthésie

Troisième partie

N'est fort que celui qui n'a peur de rien et n'aime pas être vaincu. Il est du devoir de l'individu digne et supérieur de vaincre dans tous ses combats et de triompher dans toutes ses entreprises.

Dauananda

Le sous-sol

Cavités - failles - trésors - égouts canalisations

Cavités

Rien n'est plus agréable que la recherche des cavités ou souterrains, soit dans d'anciens châteaux forts ou dans des grottes ; que de mystères cachés avec leurs légendes, que de richesses perdues ! Que de plaisir à les découvrir ! Vos instruments peuvent vous aider à les arracher à leur demeure profonde.

Nous emploierons ici, dans la recherche d'une cavité, un pendule fait d'une bouteille vide dont le bouchon de liège a été perforé d'une corde ou chaînette ; on tient cette bouteille comme un pendule et l'on avance doucement au-dessus des ruines ou des roches de calcaire afin de découvrir les vides.

Que ressentez-vous ?

Au moment où vous passez sur la ligne de force du vide, votre pendule se met à osciller franchement dans le sens du bord et s'allège entre vos doigts, tire vers le centre du vide, ou alors il se met à tourner positivement ; sitôt passé le second bord, que votre pendule a marqué par une oscillation, le pendule s'arrête.

Vous pouvez naturellement faire la recherche au pendule ordinaire, mais alors vous prenez un témoin, tube vide bouché avec un bouchon de liège.

Si, toutefois, vous employez la baguette, celle-ci se comporte comme pour une source sauf que, si vous avez des réactions d'attirance de votre baguette sur l'eau, vous aurez alors des réactions repoussantes sur le vide, c'est-à-dire que votre baguette agira en sens contraire de l'eau.

Maintenant que vous avez repéré le vide, vous devez vous rendre compte si, à l'intérieur, l'air y est respirable, s'il n'y a pas de cheminée de communication d'air.

Vous prenez alors une bouteille bouchée d'un bouchon à l'émeri dont vous vous servirez comme du pendule. S'il réagit sur la cavité, c'est que vous vous trouvez en présence d'un vide absolu. Vous pouvez, au pendule ou à la baguette, employer comme témoin une ampoule électrique dont on a enlevé le culot de cuivre.

Avec un peu d'entraînement, vous pourrez alors, avec succès, désigner tout ce qui se trouve dans le souterrain, la forme des murs, les colonnes, les escaliers, les Poires (anciens vases) qui renfermaient les trésors. Il arrive parfois que l'on rencontre de petites galeries en échiquier. Ces galeries contenaient jadis d'immenses trésors appelés « poires ».

Aujourd'hui, il existe beaucoup de grands trésors qu'on ne retrouve plus. Que de petits trésors perdus par la guerre ! En plus, bien de ces trésors ne seront pas retrouvés parce que tout d'abord certains soldats savaient que la neige fondait plus rapidement sur une masse métallique enfouie dans le sol. Ensuite, ces trésors placés dans certains terrains descendent doucement en terre avec le nombre d'années et bien des personnes, ayant caché une somme à un certain endroit, furent très étonnées de ne plus l'y trouver, sans penser qu'elle était entrée plus profondément dans le sol.

II arrivera aussi que l'on sente encore très nettement avec influences normales les emplacements occupés jadis par ces trésors (c'est la rémanence).

Qu'y-a-t-il dans la cavité ?

Ce phénomène durera approximativement un temps proportionnel équivalant au temps qu'il est resté en contact avec une matière quelconque.

Dans vos recherches de souterrains, pour trouver la forme de celui-ci, quand vous connaissez un bord, vous le suivez en laissant faire le pendule qui, lui, vous marquera tous les bords B ou colonnes A. Si vous rencontrez des escaliers, ceux-ci se marqueront au pendule de la façon suivante : une oscillation suivie d'une barre perpendiculaire à l'oscillation, puis de nouveau une oscillation, et ainsi de suite. Chaque série de trois barres que je viens de décrire représente un escalier.

Sur le palier, rien ne se produit.

Pour la baguette, quand on se trouve sur le vide, on tourne sur soi-même de droite à gauche, la baguette se redresse une première fois ; vous vous arrêtez, la remettez en place, vous continuez à tourner, elle se redresse une seconde fois ; arrêt, puis repartez, elle se redresse une troisième fois. C'est que vous êtes sur un souterrain ; vous en suivez les contours de la même manière qu'avec le pendule. Les escaliers, eux, se marqueront par trois petites sautes de baguette pour chaque escalier.

Les influences du vide.

Quand on veut mesurer le vide et que l'emplacement le permet, on avance du côté opposé au soleil. Vous rencontrez dix sections ou girations espacées de 85 centimètres environ. Cet espace n'est pas fixe et varie suivant la profondeur de la galerie ou cavité qui est égale à dis. fois l'espace trouvé entre chaque giration.

Attention. — Si la première tranche entre le bord du souterrain et la première giration est par exemple de 50 centimètres, les neuf autres doivent être de 50 centimètres chacune, ce qui donnerait dix fois 50 centimètres ou 5 mètres.

Ne croyez pas qu'il suffise de n'en mesurer qu'une et de multiplier par 10 ; non, car si, lors de vos recherches, vous avez une erreur de distance, vous devez en trouver la cause par les neutralisations que j'expliquerai plus loin.

Pour la profondeur, on procède aussi comme pour une source, et l'on se place du côté opposé au soleil, c'est-à-dire le dos vers le soleil.

Neutralisation du vide.

Le blanc ne neutralise pas le vide, mais neutralise les influences de profondeur.
Le noir neutralise le vide, mais les influences de profondeur existent.
Le jaune neutralise le vide.
Le blanc et le noir, placés au bord du souterrain, neutralisent et le vide et les influences de profondeur.

Un trou rebouché.

Sur ses bords, on ressent toujours les influences du vide ; seulement ces influences sont négatives ; elles subsistent indéfiniment quelle que soit l'époque où le trou a été rebouché.

Deux souterrains l'un au-dessus de l'autre.

Pour sentir les radiations de celui du dessus, vous placez deux flacons vides à terre, l'un au-dessus de l'autre, séparés par du noir.

Deux souterrains l'un au-dessus de l'autre

Figure 24

Pour sentir les radiations de celui du dessous, on sépare les flacons par un disque blanc.

Sur une galerie privée d'air.

Sur une galerie privée d'air, on rencontre un gaz pouvant asphyxier. Sur ce gaz, le pendule oscille avec force.

Vous ne pouvez constater ce gaz que si la profondeur (soit l'angle des 45°) est atteinte. Alors, employez une bouteille avec bouchon émeri ou une ampoule électrique dont on a enlevé le culot. Ces instruments gireront sur ce gaz.

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