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L'acérofaire au Moyen-âge

Dictionnaire du Moyen-âge

Par
Eugène Viollet-le-Duc

Eugène Viollet-le-Duc

s.m. (acérofère). Du Cange dit que l'acerra est le vase sacré dans lequel les églises conservent l'encens (1), il l'entend comme navette. M. De Laborde, dans son Glossaire (2), considère l'acérofaire comme l'encensoir ou le trépied sur lequel on le pose. Cette dernière définition conviendrait mieux à l'étymologie du mot. En effet, les encensoirs les plus anciens ne sont pas munis de pied, ce sont des cassolettes sphériques (voyez Encensoir). Lorsque ces encensoirs n'étaient pas suspendus au ratelier, qu'il fallait, ainsi que la liturgie l'exigeait, dans certains cas, les déposer sur l'autel ou sur les marches de l'autel, un trépied devait être prêt à les recevoir.

Nous pensons donc qu'il faut entendre par acérofaire ces petits trépieds ou coupelles destinés à porter l'encensoir. Nous n'avons pas trouvé d'ailleurs d'exemples existants de ces petits meubles, et n'en avons point vu de figurés dans des peintures ou bas-reliefs anciens.

  1. Du Cange, Gloss, ACERIS pro ACERRA.
  2. Gloss et Répert., notice des émaux, bijoux, etc., expos. Dans les galeries du Louvre, par M. Le comte de Laborde, Paris, 1853.


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