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la radiesthésie
Des débits d'eau
Avant de creuser, vous devez rechercher le débit d'eau de la source.
Le système employé le plus fréquemment consiste à se placer, pendule en main, au-dessus de la source en position d'attente. Quand le pendule tourne, vous comptez le nombre de girations qu'il fait dans un délai de 10 secondes ; vous recommencez l'expérience plusieurs fois afin de contrôler.
Supposons 10 girations en 10 secondes, cela représente une source dont le débit sera environ de 1.000 litres en 24 heures.
15 girations en 10 secondes donneront un débit approximatif de 1.500 litres en 24 heures et 20 girations dans le même laps de temps donneront environ 3.000 litres.
Au-dessus de 3.000 litres, la méthode diffère complètement.
Grand débit
Nous allons donner d'une façon aussi complète que possible la méthode de calcul des grands débits.
Vous tournant face à l'amont du courant, vous avancez vers votre droite ; immédiatement après la ligne de force du courant, vous rencontrez un point de répulsion (par répulsion, nous voulons dire giration négative ou positive, ou saute de baguette). Si vous continuez à avancer vers la droite, vous rencontrez des points qui se marquent à égale distance ; quand vous en avez compté 10, vous recommencez à la source ; en laissant toujours une distance égale, vous continuez encore tant que vous ayez retrouvé 10 points ; vous recommencez à nouveau et ainsi de suite tant que les répulsions se marquent. Quand vous ne sentez plus aucune radiation, vous comptez vos points ; ceux-ci ont chacun une valeur de 100 litres-minute. Donc : si vous en avez 10, 10 X 100 = 1.000 litres-minute ; si vous en avez 30, 30 X 100 = 3.000 litres-minute, et ainsi de suite.
Vous pouvez vous contrôler en recommençant l'expérience sur l'autre rive, c'est-à-dire vers la gauche du courant et ce à 10 mètres du bord pour les premiers points.
Figure 20
A, ligne de force de droite ; A', ligne de force de gauche ; 0 m 90, espace entre chaque point qui peut changer avec chaque source, mais doit être rigoureusement respecte. C'est-à-dire, que si vous trouvez un espace de 1 m 20 au premier point, tous les espaces ayant rapport au débit de cette source auront rigoureusement 1 m 20 en tous sens.
L'hypothèse sur la formation des points de répulsion est basée sur deux forces, l'une centrifuge et venant de l'objet, l'autre centripète venant d'en haut par le poids de l'atmosphère. Ces deux forces, en se rencontrant, provoquent des points de répulsion.
Méthode du vicomte Henri de France (1)
Plaçant une boussole sur le courant, l'opérateur tourne dans le sens contraire aux aiguilles d'un montre autour de la boussole.
Si le pendule vient à girer dans le premier angle des 45°, c'est que le débit de la source est insignifiant.
Le débit de la source augmentera d'importance suivant le nombre de tours complets effectués autour de la boussole
C'est ainsi qu'un tour équivaudra à 1.000 litres en 24 heures, deux tours à 2.000 litres en 24 heures, et ainsi de suite.
Méthode de l'abbé Boully
II détermine les deux bords du courant, puis mesure la distance entre ces bords. Supposez celle-ci de 100 centimètres, ou un mètre.
Il règle son pendule sur la source puis constate les girations :
si elles sont faibles, il détermine le coefficient 1 ;
si les girations sont plus rapides, il détermine le coefficient 2 ;
si les girations sont franches, il détermine le coefficient 3.
Il multiplie ensuite la largeur par le coefficient, soit :
100 X 1 = 100 litres-minute ;
100 X 2 = 200 litres-minute ;
100 X 3 = 300 litres-minute.
Ce procédé, quoique très intéressant, n'est pas à recommander au débutant car il faut être certain de l'emplacement des bords.
- Le Sourcier moderne.
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