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la radiesthésie

Quel genre de source allez-vous rencontrer ?

Est-elle Griffon, siphonante, à pression, minérale, thermale ?

La source Griffon.

La source Griffon est une source montant presque à la verticale d'une grande profondeur pour replonger par un autre conduit presque à la surface du sol.

Contrairement à la source ordinaire, le pendule ne marque pas le sens du courant, mais tourne très fort et indique par où l'eau s'échappe. Les grandes parallèles se marquent en rond.

La source siphonante.

La source siphonante est formée par des courants venant de grandes altitudes descendant jusqu'au fond* d'une vallée et remontant une autre montagne. Ces sources parcourent des trajets considérables, parfois plusieurs centaines de kilomètres. Ces sources ne sont pas captables dans la partie de leur cours où elles sont siphonantes (voir fig. 16).

La source siphonante

Figure 16
A. montagne ; B. vallée ; C. source.

J'ai pu constater, au cours de recherches et d'expériences, que des sourciers ayant indiqué une source dans un point donné, ont été déçus par les creusages exécutés en ce point pour la raison que la source est reconnue siphonante et se dérobe lorsqu'on arrive près d'elle.

Cette dérobade se fait par fuite de l'eau à gauche ou à droite et il absolument inutile de poursuivre la source par de nouveaux creusages, car elle se déroberait sur toute la partie où elle n'est plus protégée par la siphonance ; il arrive parfois que la source laisse une très petite quantité d'eau dans le puits creusé, mais celle-ci n'augmentera jamais et restera suffisante pour la protéger contre la pression atmosphérique.

Si on lui enlève cette eau, au bout d'un temps elle reviendra ; et si on la lui enlève une quantité de fois, un beau jour elle ne revient plus.

Quel est l'indice d'une source siphonante ?

On reconnaît que l'on est sur une source siphonante par la méthode suivante :

Après avoir employé les moyens de rechercher une source ordinaire et avoir relevé son passage, vous vous placez au centre de celle-ci avec votre pendule. Si elle est siphonante, le pendule oscille d'abord, dans la direction d'où vient la source, s'arrête une première fois, se remet en marche et oscille du côté où la source s'en va, c'est-à-dire vers l'aval, puis s'arrête et enfin repart en rond et a des mouvements assez accélérés.

Indice de la source siphonante

Figure 17
A. captage ; B. siphon.

Donc, résumons : une oscillation en amont, un arrêt, une oscillation en aval, un arrêt, puis girations.

En plus, en remontant, le courant, vous pouvez vous rendre compte d'où la source vient. Connaissant son cours, vous pouvez la capter de cette façon : vous creusez dans la descente du courant de façon à laisser un siphon qui, lui, empêchera la source de se désamorcer.

La source siphonante devient post-siphonante en un point donné de son parcours, lorsque la source, à partir de ce point, descend continuellement au-dessous du lacet le plus bas qu'elle ait effectué dans sa course jusqu'à ce point considéré.

Une source post-siphonante n'est captable qu'à un niveau inférieur au lacet le plus bas de son cours de siphonance.

Je conseille de ne pas essayer de capter cette source sans avoir plusieurs années de pratique.

La baguette sur la source siphonante et post-siphonante se comporte de la façon suivante : la baguette descend, se redresse, redescend, se redresse et redescend une troisième fois.

La source thermale.

Au-dessus d'une source thermale, le pendule oscille de quatre manières différentes avec trois arrêts.

La source thermale

Figure 18

Le pendule oscille obliquement à la source suivant la direction D1 puis il s'arrête.

II oscille à nouveau dans le sens perpendiculaire à la source comme D2 puis s'arrête une deuxième fois.

II oscille obliquement à la source dans un sens opposé au premier par rapport à la perpendiculaire D2 suivant D3 ; il s'arrête une troisième fois.

Il oscille ensuite dans la direction D4 parallèle à la source pendant un certain temps.

La source minérale.

Ne donne pas les mêmes réactions que la source ordinaire car le pendule ne tourne pas rond ; seulement en plus vous aurez la série toute spéciale à cette eau, c'est-à-dire la série 17 = radioactivité.

Parfois le pendule ou la baguette marque un sens négatif ou positif suivant les minerais qu'elle contient.

Les bords restent marqués comme les autres sources mais ils sont toujours marqués négativement.

Une source minérale donne des sections fluidiques doubles en longueur de celles des autres sources. Les influences sont magnétiques, c'est-à-dire que si vous trouvez une profondeur de 5 mètres, il faut en compter 10.

Vous trouvant sur un terrain contenant une source minérale, la vue extérieure est caractéristique, car on y découvre des taches rouilleuses avec des mousses jaunâtres ; les herbes y poussent mal, sont hérissées.

Si toutefois les petites herbes, les mousses ou les sphaignes sont malingres ou recouvertes de taches grisâtres, grumeleuses au toucher et très chargées de matières magnésiennes, c'est que l'eau minérale est magnésienne.

Vous recherchez alors par les témoins la nature des minerais qu'elle contient.

Si vous prospectez sur une source d'eau minérale avec une bouteille ou flacon vide et que ce pendule se soulève — vous le sentez très nettement — c'est que la source contient de l'acide carbonique.

Contrairement à la source ordinaire, le pendule ne tourne pas en rond au milieu, mais oscille comme sur les bords.

S'il vient à tourner en rond, c'est que la source fait une remonte dans une faille de rocher au point examiné.

Notez bien, au sujet des sources et des rivières souterraines, qu'il en existe où l'on pourrait naviguer tant elles sont puissantes. En Belgique, n'avons-nous pas aux grottes de Han un phénomène où les eaux de la Lesse disparaissent pendant 24 heures ! Ayant suivi son cours souterrain, j'ai constaté qu'elles passaient deux fois sous « Eprave » à des profondeurs différentes et en se croisant.

Jusqu'à présent, on n'a encore donné aucune documentation, ni fait, je pense, de recherches afin de savoir d'où vient l'eau qui alimente la fontaine de Moïse, car celle-ci est très curieuse au point de vue hydrostatique.

Cette source est composée de huit monticules de forme conique dont la partie supérieure a un cratère d'où l'eau s'écoule par des rigoles sur la surface conique. Le plus haut de ces monticules à 12 mètres et c'est à l'heure actuelle le seul où l'eau est tarie ; les autres ont différentes hauteurs et débitent normalement.

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